Des chèvres se promènent dans la MRC des Pays-d’en-Haut
Saviez-vous qu’il y a des chèvres de montagne qui se promènent à Saint-Adolphe-d’Howard? Au Mont-Avalanche, plus précisément les mercredis soirs, avec une frontale sur la tête. Vous comprendrez donc ici qu’il ne s’agit pas de l’animal, mais bien du groupe de femmes qui se rassemble afin de vivre des expériences remplies de plaisir et de moments marquants.
Les Chèvres de montagne c’est une communauté de plein air pour les femmes. Ce groupe a été créé il y a 6 ans par Maryse Paquette afin de permettre à toutes les passionnées de sports en nature de se rassembler pour se dépasser, pour en apprendre davantage sur les activités offertes, mais aussi, pour faire de belles rencontres. Cette dernière a ensuite cédé les rênes à Pascale Vézina Rioux qui s’occupe désormais du mouvement avec sa collègue Émilie Richard. Nous avons d’ailleurs eu une petite entrevue avec cette dernière.
Vous pouvez apercevoir les Chèvres de montagne un peu partout : à Québec, en Estrie, en Mauricie, en Gaspésie, dans les Laurentides et même dans l’Ouest canadien. Que ce soit en vélo de montagne, en camping, en ski, en fatbike ou en escalade, ces filles passionnées se regroupent afin d’exercer des sports et des activités qui leur permettront de gagner de la confiance et de l’autonomie, tout en socialisant avec d’autres mordues de plein air.
«On n’est pas des guides professionnelles. On va engager des experts, expertes, guides spécialisés ou formateurs pour ces différentes activités de plein air. Nous, on est les facilitatrices, puis les créatrices d’expériences. Donc, au-delà de la formation en tant que telle, que ce soit du touring ou de l’escalade de glace, on crée vraiment une expérience signée les Chèvres de montagne qui est axée sur l’aspect social. On va faire un accueil avec une petite boisson, une collation, un dîner spécial, puis on va vraiment miser sur les moments à travers la journée. On veut créer des liens, puis créer l’esprit de communauté. Donc, c’est ça notre rôle d’intermédiaire» nous mentionne Émilie R., co-directrice et nutritionniste des Chèvres de montagne.
Cette communauté de femmes propose une ambiance conviviale sans pression de performance. Juste des filles «crinquées» qui se rassemblent pour avoir du plaisir! Aucune compétition! Et si vous êtes nouvelle dans une région, cela peut être extrêmement pratique pour se faire un cercle social. C’était le cas d’Emanuelle Soucy. Revenue de l’Ouest canadien, elle s’installa dans les Laurentides sans vraiment connaître personne. Toutefois, elle avait déjà rencontré Maryse Paquette et connaissait le mouvement que cette dernière avait démarré. Arrivée au Québec, après avoir rencontré Pascale et Émilie, Emanuelle débuta le groupe des Chèvres de montagne dans la région des Laurentides avec leur support et leur approbation. Cela lui permit de rencontrer des femmes ayant la même passion pour les sports de plein air.
Il y a 4 ans maintenant que les Chèvres de montagne sont dans les Laurentides. L’activité principale au début du groupe était surtout le vélo de montagne, nous raconte Emanuelle lors d’une entrevue. D’ailleurs, vous les avez probablement déjà aperçues aux Pentes 40/80, au Parc Basler, à la Forêt Héritage ou même au Mont-Avalanche. Puis, elle a ensuite créé un groupe d’escalade et un weekend de kayak d’eau vive. Deux activités que l’on ne retrouvait pas dans les groupes des autres régions. Et maintenant, pour un deuxième hiver consécutif, nous pourrons apercevoir les Chèvres de montagne à Saint-Adolphe-d’Howard. La communauté se rencontrera pour 4 sorties de randonnée alpine à la frontale au Mont- Avalanche.
«C’est un club de touring où il n’y a pas d’apprentissage qui se fait! C’est vraiment un club de filles qui sont déjà expérimentées et qui vont explorer la montagne à la frontale. Par contre, s’il y a des questions, on va y répondre du mieux qu’on peut. Certains événements vont avoir du coaching, mais pas dans celui-ci. On fait toujours un petit set up après : chandelles, breuvages… On aime que ce soit un tout, que ce soit une expérience en soi. C’est une façon de faire décrocher les filles, même si on est en plein milieu de la semaine. C’est leur moment», nous informe la coordonnatrice du groupe des Laurentides, qui fait aussi partie de l’équipe de bénévoles de la SAHMBA.
Les femmes qui assistent à ces activités sont bien encadrées. Emanuelle nous a expliqué que les «staff» (nom dédié à toutes les bénévoles qui font partie de l’équipe d’encadrement) ont pratiquement toutes leur formation de RCR ou de secourisme en région isolée. Ainsi l’activité peut être exécutée en toute sécurité. De plus, la communauté des Chèvres de montagne collabore avec le directeur général de la station de ski, M. Alexendre Sarrazin, afin que l’activité se déroule dans les règles de l’art.
En date d’aujourd’hui, le groupe de randonnée alpine à la frontale au Mont-Avalanche est déjà complet. Toutefois, nous vous invitons à consulter le site web de cette communauté de femmes afin de découvrir toutes les autres activités qu’il vous est possible de faire avec elles.
*Toutes les photos de l’article proviennent de la page Facebook des Chèvres de montagne (photographes: Yan Kaczynski et Alexandra Côté Durrer)
– Émilie –
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