C’est au début du 20e siècle que la région des Laurentides acquiert le titre de berceau du ski nordique en Amérique. Les longs hivers, les collines, les plaines dégagées combinés avec la proximité de Montréal et l’accès au transport ferroviaire en font un endroit idéal pour le développement du ski de fond.
Au tournant des années 1920, un vaste réseau de sentiers de ski hors-piste composé de routes non déneigées, des lacs gelés et des fermes se développe. Ce réseau traverse les municipalités et interrelie les villages. La pratique du ski de fond grandit si rapidement qu’en 1927, un train dédié au transport des skieurs est inauguré. C’est ainsi que le tourisme devient alors un moteur économique qui avec le temps surpassera l’agriculture et la foresterie.
En 1933, Jackrabbit Johannsen complète le fameux sentier Maple Leaf qui a pour but d’interconnecter les hébergements du sud des Laurentides jusqu’à Mont-Tremblant. Les expéditions de ski de fond de village en village sont alors possibles et attrayantes. Bien que ce réseau ait subi de nombreuses transformations avec les années, il existe encore.
Presque 100 ans plus tard, Les Routes blanches offrent des parcours de ski nordique de village en village empruntant des sentiers patrimoniaux ainsi que de nouveaux sentiers dans un esprit semblable à celui des grands bâtisseurs des Laurentides.
SAVOIR PLUSDepuis les dernières décennies, l’explosion du développement résidentiel et des périmètres d’urbanisation ont grandement fragilisé le réseau de ski nordique. En effet, ce dernier se retrouve en grande partie sur des propriétés privées. Le projet vise donc à sensibiliser les skieurs à adhérer à une pratique du ski de fond responsable et respectueuse des propriétaires terriens qui nous permettent de skier sur le réseau.
La Société de plein air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR) est l’organisme porteur du projet Les Routes blanches. La SOPAIR est un organisme de conservation qui a pour mission de travailler au développement, à l’accès et à la pérennité des sentiers de la MRC des Pays-d’en-Haut. Son mandat s’étire aux municipalités voisines par nécessité pour le fonctionnement des Routes blanches.
Merci aux propriétaires terriens qui permettent le passage des skieurs.
Merci aux clubs et aux bénévoles pour l’entretien des sentiers.
Merci aux nombreux intervenants privés et municipaux qui appuient la démarche.